Fonds d’amorçage : une impulsion pour traiter les maladies rares

L’AFM-Téléthon et le Fonds national d’amorçage (FNA), fonds géré par CDC Entreprises, entité de la banque Publique d’investissements, ont lancé le premier fonds d’amorçage dédié aux biothérapies innovantes et aux maladies rares.

Un fonds de 50 millions d’euros

« Le lancement de ce fonds d’amorçage représente une étape cruciale pour les maladies rares. Nous sommes actuellement à la croisée des chemins entre la recherche translationnelle et l’industrialisation à laquelle il est urgent de penser à la fois pour les maladies rares mais également bientôt pour les maladies courantes », a précisé Laurence Tiennot-Herment, Présidente de l’AFM-Téléthon.

L’objectif de ce fonds, associant 20 millions d’euros du FNA et 30 millions d’euros de l’AFM-Téléthon soit un total de 50 ME, est de soutenir à un stade très précoce des jeunes entreprises qui développent des innovations thérapeutiques pour les maladies rares.

Un projet unique en Europe

Pascal Werner, Directeur Financements, Investissements et Amorçage au Commissariat Général à l’Investissement, a expliqué que ce projet est avant-gardiste : « Avant, la puissance publique était indispensable pour lancer un tel projet. Mais dans le cas de la recherche des maladies rares, c’est l’inverse : les fonds privés de l’AFM-Téléthon ont donné l’impulsion à l’innovation. » Nicolas Dufourcq, Directeur Général de bpifrance, a complété en ajoutant « c’est une initiative unique en Europe ! »

Le fonds d’amorçage a ainsi pour but de favoriser les projets thérapeutiques pour offrir aux patients atteints de maladies rares l’accès à des traitements innovants et également permettre l’émergence de traitements pour des pathologies fréquentes à partir de ces innovations initialement développées pour les maladies rares.

Des thérapies à un prix juste et maîtrisé

Laurence Tiennot-Herment a ajouté : « Notre objectif est l’émergence des thérapies innovantes pour les maladies rares. Mais ces thérapies doivent être accessibles aux malades d’où la clause « Prix juste et maîtrisé » pour que ces jeunes entreprises soient sensibles à cette problématique de prix et pour que le traitement soit supportable par la communauté. »

« Nous espérons pouvoir annoncer au début de l’été le premier investissement prévu » a conclu Laurent Arthaud, Directeur délégué de CDC Entreprises, responsable des Sciences de la vie.

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